Description
En 1749, dans le lieu connu sous le nom de Nassau Valley, la sucrerie Appleton Estate a été fondée. La vallée de Nassau bénéficie d’un microclimat doux particulier qui convient parfaitement à la croissance de la canne à sucre. De plus, une source d’eau jaillit de la formation calcaire et fournit une eau pure exceptionnellement douce qui est utilisée pour la production des rhums Appleton Estate.
L’Appleton Estate Reserve ressemble beaucoup à son prédécesseur, l’Appleton Estate VX. Il possède la même saveur et le même arôme caractéristiques du profil Appleton. Cependant, les choses semblent être montées d’un cran avec un niveau plus élevé de douceur et de complexité. Le niveau supérieur de complexité est dû aux rhums supplémentaires utilisés pour mélanger l’Appleton Reserve, 20 rhums âgés sélectionnés en tout. Bien que le rhum ne porte pas de mention d’âge, le site Web d’Appleton Estate nous apprend que le mélange de 20 rhums a un âge moyen de 6 ans.
En bouteille
La même bouteille élégante d’Appleton Estate est utilisée pour l’Appleton Reserve comme pour l’Appleton VX. J’aime la bouteille d’Appleton, mais j’ai eu l’impression que la fermeture (qui est un bouchon à vis en métal pressé) ne remplit pas assez bien sa fonction. Il y a plusieurs années, j’ai fait tomber le bouchon par accident sur le sol, et lorsque j’ai essayé de refermer ma bouteille, le bouchon s’était déformé et ne voulait pas se serrer. Heureusement, j’avais un bouchon qui s’adaptait à la bouteille. Un bouchon en plastique durable serait préférable. La grâce salvatrice est que l’Appleton Reserve n’est pas un rhum coûteux, et je peux être indulgent envers les petites imperfections lorsque mon portefeuille n’est pas mis à mal.
Dans le verre 9/10
La couleur de l’Appleton Reserve est un cuivre chaud qui commence tout juste à virer au bronze. Quand on examine l’eau-de-vie de près, on peut voir qu’elle a une très légère couleur vert olive à la crête du ménisque qui se forme au sommet du rhum, là où l’eau-de-vie rencontre le verre. Ce ménisque vert pâle est le résultat des tanins extraits du fût de chêne, qui ont une teinte verdâtre lorsqu’ils sont exposés à la lumière. Cette teinte verdâtre reflète les années de vieillissement tropical en fûts de chêne américain blanc. Des reflets orange rougeâtre semblent apparaître dans mon verre lorsque je le fais tourner, et de longues jambes minces descendent le long de la paroi intérieure de mon verre de glencairn à partir de la crête épaisse qui s’est formée au sommet.
Lorsque je porte le verre à mon nez, des épices de chêne piquantes sont les plus présentes dans la brise. Le chêne apporte une douceur évidente avec de la vanille et des épices légères (cannelle et noix de muscade) qui accentuent les épices mielleuses du bois. L’écorce d’orange épicée et les arômes légers de l’alambic jamaïcain (camphre et résine, des morceaux de menthol et de vagues notes de goudron) commencent à arriver ainsi qu’une légère qualité herbeuse qui s’est frayée un chemin dans l’air. L’amande et la noisette semblent faire partie de la ménagerie d’impressions nasales. Le rhum montre une grande complexité dans les brises.
En bouche 50/60
Le Reserve Appleton Rum apporte un zeste d’épices sur le palais, avec des écorces d’agrumes, des épices de chêne, des pommes d’amour, des clous de girofle et de la cannelle. L’épice est, (malgré la douceur du rhum sur ma langue), une épice vive et intense et semble contrecarrer ma capacité à siroter confortablement. Sous ce piquant se cachent des saveurs supplémentaires de miel, de caramel et de vanille. Je goûte la banane et la banane plantain, ainsi que des notes de menthol et d’épices à cuire. La noix de muscade est particulièrement présente. Le profil de saveurs est complété par un goût d’amande herbeux et sinueux.
Comme indiqué, j’ai du mal à siroter le rhum pur. J’ai donc ajouté un glaçon et j’ai trouvé l’expérience beaucoup plus à mon goût. Le glaçon a semblé atténuer le piquant du rhum et faire ressortir les saveurs de l’alambic.
Dans la gorge 12.5/15
Le rhum Appleton Reserve est beaucoup plus agréable à déguster dans un verre de glace qu’à l’état pur. L’acuité des épices est adoucie par la glace, ce qui a pour effet de faire ressortir une douceur plus légère et d’accentuer les arômes de camphre, de résine et de menthol du pot still. Il serait vrai de dire que même avec de la glace, la finale est longue avec un piquant qui réchauffe le palais et assèche la gorge.
L’Afterburn 9 /10
En revoyant mes notes, j’ai été un peu surpris qu’elles ne s’additionnent pas un peu plus. Je trouve que ce rhum a une belle complexité et un bon équilibre des saveurs. C’est un rhum avec une profondeur remarquable dans le profil des saveurs. Puisque mon impression générale du rhum semble être plus que la somme de ses parties, j’ai noté cette partie de la critique plus fortement pour reconnaître que ce rhum est plus que la somme de ses parties.